je travaille la terre qui me travaille la tête et le corps qui résistent
– j’en brasse / embrasse de belles quantités inertie contre énergie masses rythmes
souffle je suis intimement lié à sa texture – la terre se prête totalement à cette
manipulation me renvoyant à mon simple état en me restituant très précisément
les sensations physiques et visuelles de la blessure de la douleur de la caresse de
la violence de l’harmonie – par sa souplesse et par sa pesanteur elle me donne la
mesure de mon espace de ma propre masse de ma résistance de ma mobilité